Je profite de ma trêve de blind dating (si vous voulez des histoires de sexe, les magazines de l'été en sont remplies) pour partager avec vous certaines marottes chères à mon coeur.
Comme je l'indique sur ma fiche descriptive sur www.sourceintarrissabledemecs.com, j'ai une passion pour Agatha Christie. Je ne me lasse pas de relire ses romans lorsque j'ai besoin d'être apaisée.
J'adore ses romans policiers avec ses expressions désuètes telle que "ranger des voitures" et ses personnages et intrigues qui peuvent encore être terriblement contemporains, l'âme des gens et les sentiments restant toujours les mêmes.
Allez, je vous lis un extrait du Train Bleu: un dialogue entre Katherine Grey qui vient d'hériter d'une fortune colossale (de quoi vivre dans des palaces jusqu'à la fin de ses jours) après le décès de la dame pas commode du tout dont elle s'occupait depuis 10 ans et la vieille miss Viner du village de St. Mary Mead:
Allez, je vous lis un extrait du Train Bleu: un dialogue entre Katherine Grey qui vient d'hériter d'une fortune colossale (de quoi vivre dans des palaces jusqu'à la fin de ses jours) après le décès de la dame pas commode du tout dont elle s'occupait depuis 10 ans et la vieille miss Viner du village de St. Mary Mead:
"- Quel âge avez-vous maintenant?
- Trente trois ans.
- Ma foi... ce n'est pas encore si terrible... évidemment vous avez perdu votre première fraicheur.
- J'en ai bien peur, répondit Katherine très amusée.
- Mais vous êtes très gentille, dit aimablement miss Viner. Et les hommes feraient bien de vous prendre pour femme plutôt que l'une de ces écervelées qui exhibent leurs jambes au delà de ce que Dieu a jamais permis. Au revoir, mon enfant je vous souhaite beaucoup de bonheur, malheureusement dans la vie, les choses tournent rarement comme on le voudrait."
Agatha se fait une joie de faire vivre une vie fabuleuse à Katherine, courtisée par tous les beaux mâles du roman et confidente d'Hercule Poirot lui-même.
J'étais aux anges lorsque j'ai relu ce passage à mon retour du désert car j'avais également trente trois ans et pas de mec fiable en vue. Ce sont les mots qui m'ont le plus convaincue que le meilleur n'était pas derrière moi (j'ai souvent l'impression d'avoir 80 ans).
J'ai lu récemment les chroniques de sa vie en Orient et les récits de son autobiographie de plus de 900 pages (ce sont surtout les 600 dernières qui sont terribles, les 300 premières traitent de son enfance), ses pépites distillées telles que cette inscription sur un petit chien enterré sous un seuil trouvé lors de fouilles en Irak ou en Syrie: "Mords d'abord, tu réfléchiras ensuite", Agatha qui raconte à quel point elle s'est sentie effondrée lorsqu'elle a réalisé que Max, son partenaire de voyage qui allait in fine devenir son 2ème mari malgré leur différence d'âge, Max l'archéologue qui la trimbalera sur tous ses chantiers, était en classe avec son neveu. Agatha, la couguar dans toute sa splendeur.
Un conseil d'Agatha en ces temps de voyages:
" Ne retournez jamais en un endroit où vous avez connu le bonheur: son souvenir restera vivant en vous. Sinon il sera détruit.
J'ai résisté plusieurs fois à ce désir. De retourner au mausolée de cheik Adi dans le nord de l'Irak, par exemple. Nous y étions allés lors de ma première visite à Mossoul. Il n'était pas facile d'y accéder, à l'époque: il fallait obtenir un permis, puis s'arrêter au poste de police d'Aïn Sifni, sous les rochers du mont Maclub.
De là, accompagnés par un policier, nous étions montés par un chemin tortueux. C'était le printemps, frais et verdoyant, et il y avait des fleurs sauvages tout le long. Un petit torrent, aussi. Nous rencontrâmes çà et là quelques enfants et quelques chèvres..."
La description court encore sur plusieurs paragraphes.
A la fin de son autobiographie, lorsqu'Agatha cite ses plus beaux souvenirs, celui là vient en second, après Ashfield, sa maison d'enfance.
AB
Un conseil d'Agatha en ces temps de voyages:
" Ne retournez jamais en un endroit où vous avez connu le bonheur: son souvenir restera vivant en vous. Sinon il sera détruit.
J'ai résisté plusieurs fois à ce désir. De retourner au mausolée de cheik Adi dans le nord de l'Irak, par exemple. Nous y étions allés lors de ma première visite à Mossoul. Il n'était pas facile d'y accéder, à l'époque: il fallait obtenir un permis, puis s'arrêter au poste de police d'Aïn Sifni, sous les rochers du mont Maclub.
De là, accompagnés par un policier, nous étions montés par un chemin tortueux. C'était le printemps, frais et verdoyant, et il y avait des fleurs sauvages tout le long. Un petit torrent, aussi. Nous rencontrâmes çà et là quelques enfants et quelques chèvres..."
La description court encore sur plusieurs paragraphes.
A la fin de son autobiographie, lorsqu'Agatha cite ses plus beaux souvenirs, celui là vient en second, après Ashfield, sa maison d'enfance.
AB
Liste des métiers les plus sexy?
RépondreSupprimer- écrivaine Agatha C
- archéologue Max
- blogueuse AB
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerOh c'est vraiment très gentil, marteaupilonenfonte. Je suis très touchée. Je vais suivre tes conseils et bientôt faire un post sur mon voisin qui dort avec son flingue.
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