Etrangement, la date pourrie pour moi c’était le jour d’après. Comprendre : le lendemain de la date réussie.
Balades jusqu’au bout de la nuit ; envolées nocturnes dans la ville lumière un chaud soir d’été ; du piquant ; un dilemme (choisir entre 2) ; délires ; désirs ; le jour se lève… Bref, date réussie.
Mais le jour d’après, malgré un bon départ (soleil, terrasse), fâcheuse idée de manger un morceau ensemble. Et là, c’est le drame. Rien à se dire. Fatigue. Conversation poussive. « Tu fais de la musique ? ». On était à 2 doigts de « What’s your favorite movie star ? ». Même pas envie ni lui ni moi de se dire « à bientôt » ou « on se revoit un de ces 4 ». Sensation d’un faux-sens, d’un soufflé qui retombe.
Envie d’oublier le jour d’après et de ne garder que le jour d’avant.
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